À quoi sert la période d’essai ? 👤

Peu importe le type de contrat de travail (CDI, CDD ou intérim), la période d’essai s’impose au salarié dès lors qu’elle est prévue dans son contrat de travail. Pour les contrats en CDI, sa durée varie selon le statut du salarié et est renouvelable une seule fois (sous conditions). Pour les employés et les ouvriers elle est de 2 mois, 3 mois pour les agents de maîtrise et techniciens, et enfin 4 mois pour les cadres. La durée de la période d’essai est exprimée de manière calendaire (sauf dispositions particulières contractuelles ou conventionnelles). Ce décompte est exprimé de la même manière que le salarié soit à temps plein ou à temps partiel et débute au premier jour de travail.

Pour les contrats de travail en CDD et en intérim, la durée de la période d’essai varie selon la durée du contrat. En CDD, pour les contrats de 6 mois maximum, la période d’essai se calcule à raison d’un jour par semaine sans pouvoir être supérieure à 2 semaines (sauf exceptions). Pour les CDD supérieurs à 6 mois, la durée maximale est de 1 mois tandis que pour les CDD sans terme précis, c’est la durée minimale prévue par le contrat de travail qui sert à calculer la durée de la période d’essai. Pour les intérimaires, la durée de la période d’essai maximum varie de 2 à 5 jours selon la durée du contrat.

Quel que soit le type de contrat de travail, l’employeur est libre de rompre le contrat sans procédure particulière (sauf si la convention collective le prévoit, si le salarié est protégé ou bien s’il a commis une faute). Enfin, l’employeur à l’obligation de prévenir le salarié et d’observer un délai de prévenance si la période d’essai est d’au moins une semaine. Le délai de prévenance varie de 24h à 1 mois selon la durée de présence du salarié en entreprise. Si le délai n’est pas respecté, l’employeur devra verser une indemnité. Lorsque la rupture de la période d’essai est à l’initiative du salarié, ce dernier doit également observer un délai de prévenance qui varie de 24h à 48h.